Winter/Hiver

 

 

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Wenn in Europa der erste Schnee fällt, sind die meisten Boote aufgebockt. Es ist Rennsaison-Pause. Und dennoch ist diese Phase wichtig und entscheidend. Jetzt wird die Basis für die kommende Saison und die Mini-Transat im nächsten Herbst gelegt.

 2024 haben Big Bounce und ich über 4000 Seemeilen zwischen dem englischen Kanal und den Azoren zurückgelegt. Unsere Schiffe werden durch Wind und Wellen beansprucht. Deshalb gehört die Winterzeit dem Überprüfen aller Schiffsteile: auseinanderschrauben, putzen, prüfen, eventuell ersetzen und wieder zusammenschrauben.
Garantie gibt es nie, jedoch kann dieser Prozess das Risiko zum Beispiel eines Bruchs wesentlich reduzieren. Eine solche Havarie während eines Trainings oder Rennens können die Vorbereitung für den Saisonhöhepunkt – die Mini-Transat 2025 –massiv stören. Bei einem Segelschiff, welches ich noch nicht genau kenne, gibt mir dieser Prozess das entscheidende Vertrauen in diese neue «Partnerschaft». Ich weiss, wie und dass alle Systeme funktionieren.

Die Winterzeit nutzen wir Seglerinnen und Segler auch, um die Details zu verbessern, welche das Schiff den entscheidenden 10tel Knoten schneller oder einen Ablauf an Bord ergonomischer machen können, was sich bei der hundertsten Halse in Guadeloupe auszahlt.
Daher schleife ich die Schwerter und Ruder, bis ich einem Kaminfeger ähnlich sehe, um wieder eine saubere Oberfläche zu garantieren etc.

Da sich ab April wieder Rennen an Rennen reihen wird, dient diese Zeit auch dazu, physisch und geistig fit zu werden. Ich trainiere viel im Bereich Ausdauer und Kraft. Dazu gehören Schwimmen, Laufen, Langlauf und Krafttraining.
An kalten Winterabenden setze ich mich mit der Theorie in Wetter und Strategie auseinander.
Und zuletzt ist es wichtig, in dieser Zeit etwas abzuschalten, um Zeit mit Freunden und Familie zu verbringen, wo es auch um andere Themen als Meer und Wind geht.

Das Jahr war sehr intensiv mit langen Rennen, unter anderem zu den Azoren und zurück. Die Folgen dieser Herausforderungen in Bezug Schlafentzug und Stress spüre ich bei grösseren Rennen mehrere Wochen über den Zieleinlauf hinaus.

In diesem Sinne wünsche ich euch einen guten Start ins neue Jahr!

 

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 Lorsque la neige tombe, la plupart des bateaux sont mis sur leur ber et la saison des courses fait une pause. Cette période n'en est pas moins cruciale, si ce n'est la base de la saison à venir et de la Minitransat de l'automne prochain. Cette année encore, Big Bounce et moi avons parcouru ensemble plus de 4000 miles nautiques entre la Manche et les Açores. Les bateaux sont sollicités, c'est pourquoi la période hivernale est consacrée à la vérification de toutes les pièces du bateau : les dévisser, les nettoyer, les vérifier, les remplacer éventuellement et les revisser. Nous ne pouvons jamais être sûrs à 100 %, mais ce processus permet de réduire considérablement les risques. Des ruptures pendant les entraînements et les courses peuvent avoir un impact négatif sur la préparation du point culminant de la saison - la MiniTransat 2025. Avec un bateau que je ne connais pas encore bien, ce processus me donne confiance dans cette nouvelle « liaison » lorsque je sais comment tous les systèmes fonctionnent et que je peux dire en toute bonne conscience qu'ils ont été entretenus.
De plus, le temps d'hiver sert à améliorer les détails qui peuvent rendre le bateau plus rapide d'un dixième de nœud ou plus ergonomique, ce qui peut s'avérer payant lors du centième empannage en Guadeloupe.

Je ponce donc les dérives et les safrans jusqu'à ressembler à un ramoneur, pour garantir à nouveau une surface propre, etc.

 Comme les courses vont à nouveau s'enchaîner à partir d'avril, cette période sert aussi à se remettre en forme physiquement et mentalement. Je fais beaucoup d'entraînements pour retrouver de l'endurance et de la force. Cela comprend la natation, la course à pied, le ski de fond et des exercices de musculation. Pendant les froides soirées d'hiver, je me penche sur la théorie en matière de météo et de stratégie.

Et enfin, il est important de se déconnecter un peu pendant cette période pour passer du temps avec les amis et la famille, où il est aussi question d'autres sujets que la mer et le vent. L'année a été très intense avec de longues courses, notamment un aller-retour aux Açores. Lors des grandes courses, je ressens les conséquences de ces défis en termes de privation de sommeil et de stress plusieurs semaines après avoir franchi la ligne d'arrivée.

Sur ceci, je vous souhaite une bonne fin 2024, puis un joli plongeon dans la nouvelle année !